HtmlToText
biblindex index en ligne des citations bibliques dans la littérature patristique recherche menu principal aller au contenu principal aller au contenu secondaire accueil à propos historique la bible et les pères, par eric junod financements perspectives corpus de textes développement informatique qui sommes-nous ? discussions en cours méthodologie augustin dans biblindex, séminaire du 21 septembre 2010 (jérémy delmulle) jean chrysostome dans biblindex quelques paramètres à prendre en compte prosper d’aquitaine, atelier du 30 mars 2010 (jérémy delmulle) améliorations du site biblindex séminaire programme des séances anthologie : “les pères et la bible” bibliographie bibliographie des participants au projet bibliographie générale sur l’exégèse patristique liens entreprises connexes crédits contact navigation des articles ← articles plus anciens vidéo : la bible au pluriel publié le 27 janvier 2019 par laurence mellerin répondre un film d’environ 5 minutes produit par l’université de lorraine – sous-direction des usages du numérique / production audiovisuelle et multimédia – avec le soutien de son conseil scientifique. la bible… un livre unique pour nombre de croyants. mais un livre multiple pour les chercheurs du laboratoire “écritures” de l’université de lorraine. jean-sébastien rey travaille sur la pluralité des textes sacrés en reconstituant des manuscrits fragmentaires, à l’aide d’outils numériques. cette recherche internationale en théologie, dont le projet de recherche est porté par l’université de lorraine (france) et l’université de halle-wittenberg (allemagne), nous propose de nous questionner sur la matérialité du texte biblique, de partir sur ses traces, de nous pencher sur ses origines plurielles, afin d’entrevoir sa complexité généalogique et ses usages religieux https://videos.univ-lorraine.fr/index.php?act=view&id=7284 laurence mellerin more posts - website publié dans non classé | marqué avec manuscrits bibliques | laisser un commentaire l’introduction aux divines écritures d’adrien: recension de l’édition de peter w. martens publié le 14 juillet 2018 par guillaume bady répondre l’édition de l’ introduction aux divines écritures d’adrien par peter w. martens [1] , associate professor à saint louis university et auteur de origen and scripture: the contours of the exegetical life (oup, 2012), est d’une importance majeure : en effet, elle renouvelle profondément le texte même de cet ouvrage ; bien plus, elle permet de mieux (faire) connaître cet écrit trop ignoré et, avec lui, un aspect non négligeable de l’histoire de l’exégèse patristique, en particulier dans la sphère antiochienne. le volume comprend un développement introductif (p. 1-123), le texte grec selon ses deux recensions, avec apparats critique et biblique et, en vis-à-vis, une traduction anglaise – la première qui fût dans cette langue – et l’annotation (p. 124-285), puis les fragments tirés des chaînes (p. 286-317), une bibliographie (p. 319-337) et un index scripturaire (p. 339-344). tout l’appareil éditorial nécessaire à la lecture, à la compréhension et à l’étude du texte est donc commodément réuni. la première partie, générale, de l’introduction, commence comme il se doit avec ce qui touche à l’auteur (p. 7-19), adrien (et non hadrien), vraisemblablement un antiochien qui a pu être moine et vivre (si on l’identifie avec un correspondant de nil) à la fin du 4 e et au début du 5 e siècle en asie mineure : à raison, peter w. martens reste prudent dans ses conclusions. le 2 e chapitre (p. 20-33) commente le titre et ses variantes – sans s’attarder sur l’expression θεία γραφή ou θείαι γραφαί, qui, il est vrai, risque de ne pas être significative –, puis sur le sujet de l’ouvrage : le style et ses trois parties annoncées (διάνοια, λέξις, σύνθεσις), les « particularités » (ἰδιώματα) de l’écriture, son langage « hébraïque », désignant le modèle sémitique de la traduction des septante, les parallèles gréco-romains de l’ introduction d’adrien, en particulier denys d’halicarnasse. le chapitre 3 (p. 34-42) commente le plan de l’œuvre et fait droit aux procédés attendus de ce type d’ouvrage : méthode diérétique, catalogues, ellipses, questions et réponses. le chapitre 4 (p. 43-55) aborde les principes scolaires et exégétiques (précision, convenance, clarté), destinés aux enseignants, mais aussi sans doute à tout lecteur instruit. la seconde partie de l’introduction, intitulée « edition and annotated translation », apporte des éléments cruciaux pour l’histoire du texte, malgré une distribution des chapitres déconcertante, qui occasionne de multiples répétitions, rappels ou annonces (voir par exemple p. 73 et 120 à propos de la traduction et de l’annotation). après deux pages de résumé anticipé (p. 59-60), le chapitre 2, « editions and translations – past and present » (p. 61-74) décrit l’ editio princeps de d. hoeschel (1602), étrille à bon droit celle de f. goessling (1887), met en lumière les corrections, parues peu avant en 1887, de k. f. schlüren, et la traduction latine d’a. lollin (1630), signale les extraits caténiques publiés par g. mercati en 1914 en complément de ceux édités par j.-b. pitra en 1884. avant de fournir, comme en passant, les principales conclusions des pages qui suivront sur les deux recensions et les fragments des chaînes, peter w. martens cite, parmi les traductions modernes, celle d’anne debary, faite dans le cadre d’un dea dirigé par monique alexandre à l’université paris iv-sorbonne en 2001 ; le travail de charles delort – grâce à qui j’ai moi-même été mis en contact avec peter w. martens [2] –, dirigé par olivier munnich dans la même université en 2015, n’est quant à lui pas mentionné. le chapitre 3 décrit les manuscrits (p. 75-88) : le codex de florence, conventi soppressi 39 (sigle l), daté de 1095 ou de 1105 (dont une partie se trouve aujourd’hui à hambourg), et douze autres manuscrits, du 16 e au 18 e siècle, pour la recension 1, puis 3 témoins de la recension 2, du 15 e au 17 e siècle. le chapitre 4 (p. 89-99, sous le titre « recensio codicum », au sens de « classement des manuscrits ») fournit un stemma et démontre notamment – en s’intéressant même aux conditions de prêt à la badia santa maria di firenze – la dépendance de tous les recentiores de la recension 1 vis-à-vis du manuscrit florentin. références sont données aux pages et lignes du texte nouvellement édité (il aurait été charitable de le préciser dès la p. 89). une séquence de cinq textes, dont l’ introduction d’adrien serait le premier, est mise en évidence dans la plupart de ces témoins (p. 92-93), remontant peut-être à l (peut-être mutilé) et à son modèle. à cet égard l’identification du 4 e de ces textes aurait pu être facilement faite [3] : le court passage sur les 7 versions de l’ancien testament est un extrait de la synopse des écritures du pseudo-athanase telle qu’éditée en pg 28, 433-436 [4] . j’ai collationné l’un des six témoins cités par peter martens pour le vérifier jusqu’au bout et en détail (les différences sont en gras) : synopse du pseudo-athanase, pg 28, 433-436 ottobonianus gr. 270 , f. 23v-24r ποῖαι καὶ πόσαι παραδόσεις εἰσὶ τῆς θείας γραφῆς, εἴτε οὖν ἀπὸ ἑβραϊκοῦ εἰς τὸ ἑλληνικὸν ἑρμηνεῖαι, καὶ τίνες οἱ ταύτην ἑρμηνεύσαντες, καὶ πότε. πόσαι παραδόσεις εἰσὶ τῆς θείας γραφῆς τῶν προφητῶν καὶ τῶν ψαλμῶν ἤγουν οὖν ἀπὸ τοῦ ἑβραϊκοῦ εἰς τὸ ἑλληνικὸν ἑρμηνεῖαι καὶ τίνες οἱ ταῦτα ἑρμηνεύσαντες, καὶ πότε. πρώτη ἐστὶν ἡ τῶν οβʹ ἑρμηνευτῶν. οὗτοι, ἑβραῖοι ὄντες, ἐξελέγησαν ἀπὸ ἑκάστης φυλῆς ἓξ, καὶ ἡρμήνευσαν τὴν θείαν γραφὴν ἐπὶ πτολεμαίου βασιλέως τοῦ φιλαδέλφου πρὸ διακοσίων τριάκοντα ἐνιαυτῶν τῆς κατὰ σάρκα γεννήσεως τοῦ κυρίου ἡμῶν ἰησοῦ χριστοῦ. πρώτη ἐστὶν ἡ τῶν οβʹ ἑρμηνευτῶν. οὗτοι, ἑβραῖοι ὄντες, ἐξελέγησαν ἀπὸ ἑκάστης φυλῆς ἓξ, καὶ ἡρμήνευσαν τὴν θείαν γραφὴν ἐπὶ πτολεμαίου τοῦ φιλαδέλφου βασιλέως αἰγύπτου πρὸ τριάκοντα ἐνιαυτῶν τῆς κατὰ σάρκα γεννήσεως τοῦ κυρίου ἡμῶν ἰησοῦ χριστοῦ. δευτέρα ἐστὶν ἡ τοῦ ἀκύλα. οὗτος ἀπὸ σ ι νώπης τοῦ πόντου ὑπάρχων, καὶ ἕλλην ὢν, ἐ